dimanche 25 octobre 2015

Thomas et les abeilles.



"Thomas et les abeilles" de Jean Jacques Fauconnet, une initiation philosophique et spirituelle, aux Editions Salvator, 20€.

samedi 24 octobre 2015

L'Humanité est dans le pétrin.

 « Les lois fondamentales de la stupidité humaine » est un tout petit livre de 71 pages écrit par Carlo M. Cipolla. En voici un extrait:

« L’humanité est dans le pétrin. Ce n’est pas une nouveauté cela dit. Aussi loin que l’on puisse remonter, l’humanité a toujours été dans le pétrin. Le fardeau des soucis et des misères que doivent porter les êtres humains, comme individus ou comme membres de sociétés organisées, est à la base la conséquence de la manière hautement improbable, j’oserais même dire stupide, dont la vie fut vécue dès l’apparition de l’humanité. »

L’auteur développe ensuite plusieurs lois fondamentales pour expliquer les catastrophes où nous nous mettons régulièrement depuis la nuit des temps. Il le fait dans un style professoral, rationnel, mathématique et c'est voulu ainsi bien entendu; tant et si bien que le lecteur s'interroge: c'est du lard ou du cochon? C'est sérieux où l'auteur fait dans la dérision, l'humour noir?

L'idée principale de ce livre c'est qu'un individu stupide est plus dangereux que le plus dangereux des bandits. Et plus il exerce des responsabilités importantes et plus les conséquences de sa stupidité seront désastreuses. Il n'y a aucun exemple précis donné. Personne n'est nommé en particulier. L'auteur reste dans le domaine de la réflexion "philosophique" en quelque sorte. Mais nous pouvons penser à des faits de l'Histoire contemporaine. Par exemple l'aide morale et financière apportée aux glorieux combattants de la liberté afghans, la mise à mort de Saddam Hussein et la diffusion dans le monde entier des images de sa pendaison etc...etc...

Enfin si le stupide c'est le plus souvent l'autre et en particulier celui qui exerce le pouvoir, nous pouvons nous demander à la lecture de ce petit livre ce qu'il y a de stupide en nous et dans nos vies personnelles.

 Le stupide ce n'est pas toujours l'autre.

Pour en savoir plus:

http://www.puf.com/Autres_Collections:Les_lois_fondamentales_de_la_stupidit%C3%A9_humaine_%282%29

mardi 13 octobre 2015

Ne te prive pas d'être heureux.

Muere lentamente quien no viaja,
quien no lee,
quien no oye música,
quien no encuentra gracia en sí mismo.

Muere lentamente
quien destruye su amor própio,
quien no se deja ayudar.

Muere lentamente
quien se transforma en esclavo del hábito
repitiendo todos los días los mismos trayectos,
quien no cambia de marca,
no se atreve a cambiar el color de su vestimenta
o bien no conversa con quien no conoce.

Muere lentamente
quien evita una pasión y su remolino de emociones,
justamente éstas que regresan el brillo a los ojos
y restauran los corazones destrozados.

Muere lentamente
quien no gira el volante cuando está infeliz con
su trabajo, o su amor,
quien no arriesga lo cierto ni lo incierto para ir
atrás de un sueño
quien no se permite, ni siquiera una vez en su vida,
huir de los consejos sensatos...

¡ Vive hoy !
¡ Arriesga hoy !
¡ Hazlo hoy !
¡ No te dejes morir lentamente !
¡ NO TE IMPIDAS SER FELIZ !


Pablo Neruda.

samedi 10 octobre 2015

Le droit de la femme.

Ce texte dans son style, son argumentaire, agacera sans doute les féministes d'aujourd'hui mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il croyait sincèrement à ce qu'il a écrit :

"L'homme a été le problème du XVIII ième siècle, la femme est le problème du XIX ième. Et qui dit la femme, dit l'enfant, c'est-à-dire l'avenir. La question ainsi posée apparaît dans toute sa profondeur. C'est dans la solution de cette question qu'est le suprême apaisement social. Au fond, les hommes dépendent de vous, la femme tient le cœur de l'homme. Devant la loi, elle est mineure, elle est incapable, elle est sans action civile, elle est sans droit politique, elle n'est rien; devant la famille, elle est tout, car elle est la mère. Le foyer domestique est ce qu'elle le fait; elle est dans la maison la maîtresse du bien et du mal; souveraineté compliquée d'oppression. La femme peut tout contre l'homme et rien pour elle. Les lois sont imprudentes de la faire si faible quand elle est si puissante. Reconnaissons cette cette faiblesse et protégeons-la; reconnaissons cette puissance et conseillons-là. Là est le devoir de l'homme; là aussi est sont intérêt. Ce sera là une des grandes gloires de notre siècle: donner pour contrepoids au droit de l'homme le droit de la femme."

Victor Hugo.