vendredi 24 juin 2016

The times they are a changing.

ll m’est arrivé plusieurs fois par le passé de poser autour de moi les questions suivantes: l’Europe peut-elle imploser comme l’ex-URSS, l’ex Yougoslavie? Se balkaniser? La France peut-elle se libaniser?

Je ne savais pas alors ce qu’il allait se passer. 

Je sentais dans mon métier d’instit, dans les assos dont je faisais et je fais encore partie un malaise. Sur l’identité européenne, sur l’identité française. 

J’ai par exemple travaillé plus de dix ans dans un village du Lot-et-Garonne qui a voté à plus de 67% contre Maastrich. Ce village n’est pas très loin du village natal de Renaud Jean, premier député communiste du 47. Au moment de la mise en place du Marché commun il avait alors affirmé « Cela sera la Saint Barthélémy des petits paysans français. » 

Dans notre pays beaucoup de femmes et d’hommes politiques de gauche et de droite ont souvent accusé l’Europe de tout ce qui n’allait pas dans notre pays. Il semblerait qu’il en ait été de même dans d’autres pays. 

Je ne sais pas ce qui va se passer dans les jours, les semaines et les mois à venir. Le ciment anticommuniste de la construction européenne n’est plus d’actualité. Le ciment recherche de la paix de la construction européenne me semble toujours d’actualité. 

Je n’aime pas tous les scénarios catastrophes qui sont faits en ce moment parce que les Anglais veulent sortir de l’Europe. L’Europe n’est pas une secte que je sache. Je n’aime pas non plus le réveil des nationalismes. 

Alors demain vivrons nous dans un monde ouvert ou dans un monde fermé? 

God save U.E. God bless us. 

2 commentaires:

  1. Jusqu'en 1991 j'ai cru que l'UE serait vraiment une Maison commune celle qui fait monter tout le monde en classe "affaires", en attirant vers le haut plutôt qu'en abaissant vers la bas !
    L'Ue est devenue de plus en plus le contraire et de maison commune il n'y a plus que les mots. Plus personne ne porte le projet politique et l'idéal qui semblait à tout jamais souder des pays hier fratricides. Aujourd'hui les mailles sautent, le tricot se défait, le grand capital seul y trouve de quoi prospérer, le vulgum pecum doit se contenter d'une libre circulation et d'une monnaie commune et subir les aléas d'une économie qui le dépasse et l'écrase au delà de quelques réussites incontestables. Ce n'est pas une raison pour laisser le champ libre aux nationalistes de tout poil, aux désintégrateurs profiteurs, populistes et égoïstes, hypocrites on ne peut plus ! Si économie était le lien de démarrage d'une Communauté nouvelle, inédite, l'esprit politique qui animait ses fondateurs doit retrouver au plus vite ses porte parole, ses zélés serviteurs, foncièrement dévoués et "indépendants" des lobby.

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  2. Bonjour ou bonsoir Mi♭ selon l'heure à laquelle vous me lirez. J'ai écouté Daniel Cohen Bendit hier soir. Et en l'écoutant d'autres questions me sont venues à l'esprit. Un seul pays pourra-t-il tenir tête à Poutine? à l'Etat islamique d'Irak et de Syrie? à la Chine? Je pense que l'Europe à venir aura besoin de femmes et d'hommes qui comme vous qui mettent un bémol aux emportements des uns et des autres. Je trouve que notre époque se caractérise par beaucoup de divisions partout. Assos, partis politiques, églises, syndicats, pays etc... etc... Et nous avons du mal à nous réunir pour des projets collectifs, pour régler des problèmes que nous ne pourrons pas régler individuellement aussi bons soyons-nous. Merci de votre commentaire. Il est bon d'écrire pour être lu et commenté.

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